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Le thym et ses vertus

 

Tout le monde connait le thym avec sa bonne odeur qu’on saupoudre allègrement dans ses sauces tomates ou sur ses grillades, mais le thym c’est beaucoup plus que ça.

J’en ai toujours à la maison, mais le problème c’est qu’avec l’habitude que j’en avais de l’acheter séché, je trouvais le moyen de laisser mon plant de thym mourir de soif à chaque fois, ça ne me choquais pas de le voir tout sec 🙂 Il est vrai que le thym peut survivre à l’extérieur avec très peu d’eau, mais pas à l’intérieur.

 

Celui là était bien parti mais n’a pas survécu :

thym-jeune 

 

Mais maintenant que le potager s’agrandit et que ma terrasse se fleurit, je fais beaucoup plus attention, et celui acheté l’an dernier est encore là.

Et cette année, j’ai également acheté un thym-citron (celui de l’an dernier n’a pas survécu non plus, mais depuis j’ai un bon stock de thym-citron séché 🙂 ).

 

Voilà mes deux plants de thym : Le thym-citron et le thym d’hiver.

thym-citron   thym-pot

 Je les garde en pot pour les rentrer l’hiver.

 

 

Propriétés médicinales du thym :

 

Les propriétés médicinales, c’est ce qui m’intéresse le plus dans les herbes aromatiques, surtout celles du thym dont je me fais des infusions à chaque fois que je suis malade l’hiver.

Le thym est (entre autre) antiseptique,antibactérien et antiviral.

Si vous avez mal à la gorge, rien de tel qu’une bonne infusion de thym avec du miel et du citron. Moi c’est ce que j’appelle ma tisane « magique », j’en bois quand je suis enrhumée, fiévreuse ou grippée. Je rajoute souvent un peu de sauge et de cannelle, et c’est très bon.

Pour une infusion, il y a deux façon de faire, soit vous prenez une boule à thé ou un sachet à thé, que vous remplissez avec une cuillère à café de thym et que vous mettez dans une tasse dans laquelle vous aurez mis préalablement une cuillère à café de miel (ou deux), et une rondelle de citron. Et vous laissez infuser avant de boire.

Ou alors vous pouvez aussi faire bouillir le thym (une ou deux branches s’il est frais) dans une casserole d’eau pendant une dizaine de minute, et ensuite, il suffit de filtrer avant de verser dans votre tasse (avec la rondelle de citron et le miel).

 L’idéal si vous êtes malade, c’est d’en boire entre 3 et 5 tasses par jour.

Le thym est également un bon expectorant, à utiliser en cas de toux grasse. Il est aussi antispasmodique et anti-nauséeux.

Utilisé en compresse, il aide également à la cicatrisation de petites plaies.

Et il peut même être utilisé en lotion pour atténuer les rougeurs sur la peau.

 

Mais attention, il vaut mieux éviter le thym si vous êtes allergique aux plantes de la famille des labiées (famille de la menthe).

Il faut également faire attention si vous êtes sensibles au pollen de bouleau et au céleri.

Et également si vous êtes sous anticoagulant car le thym contient de la vitamine K.

 

 

Bouturage :

 

Je n’ai pas encore essayé de faire des boutures de thym, mais cette année, je vais essayer, car ça a l’air facile.

Mais il faut le faire en été, et le matin quand la plante est encore gorgée d’eau.

Il y a deux manière de faire, soit en en terre, ou soit dans l’eau. Moi je préfère dans l’eau car au moins on voit les racines pousser.

Donc il suffit de couper une branche d’environ 15cm et d’enlever les feuilles à la base, pour n’avoir que des feuilles vers le haut, et enlever également  les fleurs s’il y en a.

Ensuite le mettre dans un récipient d’eau et le poser dans un endroit éclairé mais surtout pas en plein soleil.

Et attendre 🙂

Dès qu’il y a des racines, on peut le mettre en terre.

 ça me permettra d’en mettre dans mon potager comme ça, ou plutôt autour, il parait que ça éloigne les limaces, et je suis envahie cette année.

 

Si ça pousse, je vous montrerai des photos.  😉 

 

 

Planter des noyaux d’avocat

 

Même si vous n’êtes pas sur d’avoir un jour des fruits, ou en tout cas, pas avant pas mal d’année, un avocatier est une belle plante verte.

Et c’est facile à faire, quand ça veut bien donner quelque chose, car tous les noyaux ne vont pas forcément fonctionner.

J’ai essayé pendant des mois, et aucun n’a marché. Et puis tout à coup, miracle ! 🙂

 

Alors au départ, ce n’est pas bien compliqué, il suffit de prendre les noyaux, de les faire sécher, et ensuite de les plonger en partie dans l’eau, partie pointue vers le haut. Il suffit de planter 3 ou 4 cure-dents ou allumettes dedans pour le faire tenir sur un petit verre.

2-noyau-avocat

Et patientez quelques semaines, en changeant l’eau régulièrement.

 

 

Au bout de quelques semaines, si tout va bien, vous devriez apercevoir une racine qui va pointer le bout de son nez.

Laissez la grandir un peu et mettez en terre.

avocat-racine

 

 avocat-pot

Moi j’en ai mis deux dans un pot, car, comme vous le verrez plus bas, j’ai déjà un grand avocatier, et je ne tiens pas à en avoir dans tous les coins de la maison, y’a pas assez de place 🙂

Mais je vous conseille sinon, de mettre un noyau par pot et de prévoir dès le départ un pot suffisamment grand, pour ne pas avoir à le rempoter rapidement, car ça grandit vite.

 

Donc l’année dernière, j’ai planté un avocat tropical (l’avocat tropical, c’est un gros avocat rond, beaucoup plus gros qu’un avocat normal, mais beaucoup moins bon, j’ai trouvé que ça n’avait pas beaucoup de goût).

Par contre il a mis presque deux mois à sortir une racine, et d’ailleurs j’allais le jeter quand elle est apparue.

 

Le voilà environ un mois après :

avocat-tropical-04-15

 

Et le voilà aujourd’hui, un peu plus d’un an après :

avocat-tropical-06-16

Il prend de la place, il s’étale, et fait un peu plus d’un mètre de haut.

 

Mais je ne l’ai jamais taillé ou pincé, je l’ai juste laisser pousser.

 

Par contre, je le ferai peut-être pour les nouveaux, j’ai trouvé un site qui explique bien comment faire: tailler un avocat

 

 

A vous de jouer !

 

 

Avancement du poulailler

 

Le poulailler continue à prendre forme petit à petit. ça devient bon.

 

Le toit est posé :

toit du poulailler

Nous avons utilisé des plaques ondulés bitumés. ça coûte environ 8€ la plaque de 2 mètres, et c’est mieux que les plaques en ferraille je trouve.

 

Ensuite l’intérieur :

interieur-poulailler

Le sol est recouvert de sable, on a mis une rampe pour que les poules puissent monter.

 

Les futurs pondoirs :

pondoir-poulailler

 

 

Et les perchoirs qu’il va falloir améliorer pour qu’elles puissent y accéder, ou rabaisser, on verra.

perchoir-poulailler

 

 

Ensuite, il restera les finitions, quelques petites améliorations par ci, par là, un peu de ponçage, et la peinture extérieur du poulailler à faire.

Et enfin il faudra poser le grillage à poule qui est arrivé aujourd’hui.

On en a trouvé chez VidaXL à presque moitié prix. Heureusement, parce que ça coûte un bras du grillage à poule :).

 

C’est tout pour aujourd’hui 🙂

poulailler-exterieur

 

 

 

Mes fraisiers remontants

 

L’année dernière, j’avais acheté des fraisiers remontants chez Willemse que j’ai planté dans un pot à l’entrée de la maison.

C’était la première fois que je plantais des fraisiers, et comme je suis une jardinière du dimanche, moi, je plante, j’arrose et c’est tout, après ça fait sa vie et on voit ce que ça donne. 🙂

Et c’était pas mal du tout, les plants étaient petits mais j’ai eu des bonnes fraises.

 

Cette année, vu qu’ils ont bien grandi, je me suis dit que j’allais me renseigner un petit peu sur cette variété, vu que ça s’étale un peu partout, je me demandais s’il fallait laisser faire ou pas.

 

Donc ça c’était mes 4 plants de départ en pots qui sont devenus 7 ou 8 : 

fraisiers remontants

Je pense qu’ils commencent à être un petit peu à l’étroit, mais bon, c’est trop tard maintenant pour les séparer.

J’ai lu qu’il était possible d’installer un treillis pour les faire grimper, vu que c’est une variété remontantes, donc à voir.

 

Alors pour l’entretien, j’ai lu également qu’il fallait, normalement couper les stolons, qui sont des longues tiges qui vont se replanter ou elles peuvent pour faire un nouveau fraisiers.  ça donnera plus de force au fraisier si vous les coupez.

Mais si vous voulez les reproduire, vous pouvez aussi les mettre dans des godets pour pouvoir ensuite les planter ou vous voulez.

 

Moi, comme j’ai dit plus haut, je les laissé faire leur vie et j’ai rien coupé.

Du coup, j’ai plants qui ont poussé à côté, et c’est tant mieux. 🙂

fraisiers-remontants-2

 

Par contre je surveillerai pour les prochains, parce que sinon ça va faire tout le tour de la maison.

Et je vais aussi mettre un paillage, ce qui évitera que les fraises soient en contact avec la terre.

Je pense me servir de feuilles mortes, car on en a une sacré collection avec tout ce qui est tombé à l’automne.

 

Voilà, sinon, les fraisiers remontants ça pousse tout seul et ça ne demande presque pas d’entretien, il faut juste arroser régulièrement.

L’avantage de les avoir en pot près de l’entrée, c’est que les fraises se font un peu moins grignoter par toutes les bêtes qui passent. 

On a d’autres fraisiers normaux  à l’arrière de la maison dans le jardin, mais ceux là, comme ils ne sont pas protéger, on en a pas eu beaucoup des fraises entières. 

 

 Et pour terminer, le gros avantages des fraisiers remontants, c’est qu’il y a deux récoltes par an, la première vers la fin du printemps et le début de l’été, et la deuxième jusqu’au premières gelées de l’automne.

Et le top du top, c’est que ça pousse en pot, donc si vous n’avez pas de jardin, mais une terrasse bien ensoleillée, vous pouvez en faire pousser aussi.

y’a plus qu’à !!

 

Construction d’un poulailler

 

Notre grand projet de cette année, c’est la construction d’un poulailler, mais à tout petit prix.

Et après on y mettra deux jolies poules.

 

Je ne voulais pas d’un poulailler au sol, tout petit, je voulais vraiment quelque chose de grand, qu’on puisse rentrer à l’intérieur, comme une cabane de jardin en fait.

Et comme ça, on ne sera pas trop limité en nombre de poules, même si on n’en veut pas beaucoup.

On va commencer avec deux poules, mais on ne sait jamais, si d’autres viennent croiser ma route 🙂

 

On a eu la chance de pouvoir récupérer du bois pour faire la structure, et on a acheté une porte qu’on aurai pu faire nous même aussi, mais bon, vu le prix d’une porte premier prix, ça aurait été dommage de s’en priver. 

 

Donc ça a commencé comme ça, avec des côté de 2 mètres sur 2 mètres, comme un cube.

Construction d'un poulailler

 

Ensuite on a acheté des bottes de lambris premier prix dans un magasin de bricolage, qu’on va traiter pour l’extérieur et on a commencé à les poser.

Construction d'un poulailler

 

Et voilà le travail, une fois toutes les planches posées.

Construction d'un poulailler

On a même prévu de poser une fenêtre de l’autre côté.

 

Maintenant il va y avoir un peu de boulot, pour boucher les trous du lambris (c’est le problème du bas de gamme, y’a des quelques trous par ci par là à cause des nœuds qui se sont sauvés) et pour traiter et peindre le bois, ensuite on s’occupera du toit et de l’intérieur.

Et enfin, il faudra poser le grillage tout autour, pour éviter que mes loulous s’attaquent aux poules, et aussi qu’elles se sauvent.

ça avance petit à petit, j’ai hâte d’avoir des poules 🙂

 

Fin de la première étape de la construction d’un poulailler.

Vivement la suite ! 🙂